La guerre en Ukraine impose aux Européens de devoir très rapidement se passer du gaz et du pétrole russes.
Cet impératif, conjugué à la lutte contre le réchauffement climatique, doit conduire à diminuer notre consommation d'énergies fossiles et notre dépendance aux énergies importées en général (y compris l'uranium !) et fossiles d'origine russe en particulier.
A titre individuel, c'est sans doute l'occasion de réduire certains modes de consommation, dans les transports notamment, et de pousser l'utilisation d'une énergie pour le chauffage des logements : le bois.
Le bois-énergie est neutre en carbone, sauf à couper plus qu'on ne plante ce qui n'est pas le cas de la France où la forêt progresse de 1 000 km² par an (soit la surface d'un département moyen tous les 5 ans !).
Le bois-énergie est produit localement et est créateur de valeur ajoutée et d'emplois : exploitants forestiers, bucherons, transporteurs, négociants participent à cette création de richesse et irriguent les territoires forestiers.
Le bois est une énergie souple, résiliente, locale, durable, renouvelable.
La seule objection concerne l'émission de fumées, problématique en zone fortement urbanisée, maîtrisable par l'emploi de bois sec et d'installations performantes ailleurs.
Au final, nous devrons faire un choix, parmi de nombreux autres : de la fumée ou du pétrole et du gaz russes ?
montasdebois participe modestement à cette ambition. Le bois proposé sur le site a deux usages principaux, parfois successifs : la réutilisation de la matière-bois, notamment des palettes, pour de nouvelles réalisations et le chauffage lorsqu'il s'agit de bûches par exemple. Et la conviction profonde de montasdebois, c'est qu'il vaut mieux brûler du bois promis à la décharge que de le jeter, à plus forte raison vu l'enjeu ukrainien !